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Empreinte de vie, une vie, une histoire, un livre !
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1 septembre 2014

Centre Pompidou-Metz, une visite qui mérite d'être commentée !

Vacances 2014 en France. Lors de mon trajet, Wavre - Grenoble, j'ai pris le temps de m'arrêter dans ce nouveau musée dont l'architecture ne m'a pas laissée indifférente : un bâtiment dont la charpente en bois est magnifiquement articulée. L'accès au musée, depuis l'autoroute, est facile et devant l'esplanade qui lui fait face, un parking souterrain accueille les visiteurs. J'ai pris un audio-guide pour être informée davantage sur l'exposition "Formes Simples".

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Une exposition du Centre Pompidou-Metz et de la Fondation d'entreprise Hermès : FORMES SIMPLES

L’exposition met en scène notre fascination pour les formes simples, qu’elles soient issues de la préhistoire ou contemporaines. Elle montre la façon dont celles-ci ont été fondamentales pour l’émergence de la modernité.

Le passage du XIXe au XX siècle est une période de redécouverte du vocabulaire de l’épure, au travers des grandes expositions universelles qui présentent un nouveau répertoire de formes, dont la simplicité va captiver les artistes et révolutionner le projet moderne. Celles-ci introduisent, dans l’évolution de l’art moderne, à la fois une alternative à l’éloquence du corps et l’hypothèse d’un universalisme des formes.

À cette époque, les débats qui naissent en physique, mathématique, phénoménologie, biologie et esthétique ont des conséquences majeures sur la mécanique, l'industrie, l'architecture et l'art en général. En 1912, alors qu’il visite le Salon de la locomotion aérienne en compagnie de Constantin Brancusi et de Fernand Léger, Marcel Duchamp tombe en arrêt devant une hélice d’avion et s’exclame : « C’est fini, la peinture. Qui désormais pourra faire mieux que cette hélice ? ».

Aujourd’hui encore, ces formes épurées, non géométriques, qui s’inscrivent dans l’espace comme dans une progression permanente, continuent d’exercer leur pouvoir d’attraction. Les artistes contemporains, minimalistes comme Ellsworth Kelly, spiritualistes comme Anish Kapoor, métaphysiques comme Tony Smith, ou encore poétiques comme Ernesto Neto, renouvellent l’attention que leur portèrent les inventeurs de la modernité.

Présentée comme une exposition poétique qui explore du point de vue de la sensation l’apparition des formes simples dans les mondes de l’art, de la nature et des outils, ce projet est fondé historiquement par un regard analytique sur l’histoire du XXe siècle.

L’exposition lie des événements scientifiques et des découvertes techniques avec la naissance des formes modernes. Elle rapproche des sujets industriels, mécaniques, mathématiques, physiques, biologiques, phénoménologiques ou archéologiques avec des objets d’art et d’architecture, tout en confrontant ceux-ci à leurs ancêtres archaïques et à des objets naturels.

La Fondation d’entreprise Hermès est coproductrice et mécène de l’exposition Formes simples. Avec les savoir-faire pour fil rouge, la Fondation d’entreprise Hermès* s’intéresse à la créativité déployée par l’homme pour façonner l’objet, l’outil, l’oeuvre. C’est pourquoi la Fondation et le Centre Pompidou-Metz se sont associés pour offrir à un large public un éclairage nouveau sur l’objet dans son épure et sur l’énergie créatrice générée par l'interaction entre l’homme et la nature.

Constantin BRANCUSI - L'oiseau dans l'espace - 1936 - Brancusi s'est consacré plus de trente ans à "L'oiseau dans l'espace" dont ceci est une variante. Il suggère l'essence du vol en réduisant le corps à une ellipse qui s'étire et se module dans l'espace. Brancusi, né en 1876 et mort en 1957 a certainement inspiré FOLON dans son travail. J'aime vraiment l'oeuvre de Brancusi et me souviens d'avoir découvert à Paris ses têtes sculptées dans des oeufs dont certaines brillaient comme de l'or.                                                                  

Une des nombreuses salles où l'espace permet de circuler très agréablement.

 

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Une des nombreuses salles où l'espace permet de circuler très agréablement.

Ci-dessous, oeuvre de Naum GAB0 - 1890 - 1977 - Bronze spheric theme (1960)        A droite Red Stone - 1964 - 1965 - Pierre
Bronze et bois

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IMG_2117                 IMG_2119Toupie, île de Bornéo, Peuple Dayak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Odilon Redon 1840 - 1916 - Deux études de feuilles (vers 1904)

Peintre symboliste embrassant le 19e et le 20e siècle, Odilon Redon, voit dans la nature, "la source, la levure, le ferment" nécessaires à son "ebullition mentale". Naturalistes, ses observations aspirent néanmoins au merveilleux et à l'imaginaire. Ses pastels de "fleurs de rêve", capucines, anémones, giroflées, rayonnent en effet d'un chromatisme irréel. Les feuilles nervurées ici, dessinées au trait, rappellent la justesse d'un regard affiné sans doute par l'amitié du botaniste Armand Clavaud qui initiat l'artiste à la physiologie végétale.

J'avais fait la découverte de cet artiste chez des amis qui m'avaient demandé de faire une synthèse de sa biographie.

Bouteille à long col sinueux : Iran, dynastie Qadjar - XVII-XVIIIe siècle - Verre

 

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Destiné à répandre du parfum ou de l'eau de rose, notamment pour accueillir des hôtes, cet aspersoir réalisé en verre soufflé témoigne d'une grande délicatesse : son col extrêmement allongé et légèrement recourbé évoque le port altier d'un cygne stylisé.

L'art du verre s'épanouit en Iran du XVIIe etu XVXe sicèle, notamment ous l'influence de verriers vénitiens présents dès la fin du XVIe siècle. Le raffinement de la couleur bleue et des lignes gracieuses de l'objet l'apparente à l'art Qadjar qui fleurit sous la dynastie du même nom (1794-1925)

Je n'ai pas l'auteur de l'installation suivante sur le mur. J'ai pris cette photo en pensant à ma nièce qui attendait des jumeaux. Depuis, deux magnifiques petits garçons sont nés, Paul et Robin.

Les forces fécondantes sont souvent symbolisées par des formes associées à la génération et liées au sacré. Oeuf cosmique, linga, pierres dressées expriment des principes causals vénérés dans de nombreuses relitions. Les formes pures qui les signifient sont à la fois parfaites, comme celle, ovoïde, de l'oeuf, et transitoires, puisque renfermant la vie évolutive. De tous temps, les artistes se sont emparés de ces formes et en ont fait un sujet de réflexion symbolique alors que ne seront compris qu'au XVXe siècle les principes essentiels de la fécondation et de l'embryogenèse.IMG_2129

Petit clin d'oeil à LA VIE avec cette oeuvre de Brancusi : Princesse X, marbre, épreuve gelatino-argentique (1909 - 1915) - vers 1916  

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Elle est suivie par l'oeuvre de Brassaï, 1899 - 1984 - Femme-cygne - 1967, une donation de Mme Gilberte Brassaï en 2002 !

 

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IMG_2134 Le Poisson de Brancusi, 1924

IMG_2136 Oeuvre de John Cage, musicien compositeur 1912 - 1992

Elle s'appelle Where R = Ryoanji R/15 - mars 1990

Et voici l'explication : en 1962, le compositeur américain visite le jardin de pierres du temple bouddhiste zen de Kyöto, le Ryö an-ji. La disposition des quinze pierres rassemblées en cinq îlots sur un parterre de graviers blancs fl'étonne : vantée comme nécessaire et parfaite, leur composition ne serait-elle pas le fruit d'un choix indifférencié, c'est-à-dire du hasard ? Vingt ans plus tard, l'artiste mûrit une série d'environ cent soixante-dix dessins, redistribuant les quinze pierres selon le système d'exagrammes du Yi-King, le "livre des mutations".

 

Ci-dessous, oeuvre de César : 1921 - 1998 - Expansion n° 8 "Les Jumelles" - Polyester armé de fibre de verre et laqué

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IMG_2142Alberto Giacometti 1901 -1966 : le Cube  (1933 - 1934) - Plâtre

 

Fasciné par la Melencolia I de Dürer exposée en 1933 au Petit Palais, à Paris, Giacometti reproduit ce polyèdre irrégulier. Ni abstrait, ni figuratif, cet étrange monolithe semble condenser deux emblèmes de la mélancolie, la forme géométrique et la tête de mort. Objet métaphysique, le Cube est le lieu d'un questionnement identitaire de l'artiste, alors marqué par la disparition de son père. Objet énigmatique, ce "grand Cube", aux formes complexes mais au nom étrangement simple, est "en réalité", selon Giacometti, "une tête".

 

Effectivement, cette exposition appelée "Forme simple" révèle des formes pures, complexes et symboliques.

 

De l'une des salles, on peut apercevoir la cathédrale Saint-Etienne de Metz :

La cathédrale Saint-Étienne de Metz est une cathédrale catholique romaine, située à Metz, en Moselle. Elle est le siège du diocèse de Metz. Sa construction s'étend sur trois siècles à partir de 1220.

La cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe.

Elle est familièrement surnommée la « lanterne du bon Dieu1 ».

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Espérant vous avoir éclairés sur ce nouveau musée, je vous remercie pour votre lecture.

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