Une journée à Ostende par beau temps !

Bonjour à tous,

La Belgique est un pays formidable par beau temps : la proximité de merveilleux endroits est un plus pour partir sur un coup de tête, un jour ensoleillé.

Ostende, ville côtière de la mer du Nord, présente de nombreux aspects attrayants.

Une très belle gare à deux minutes de la plage où je suis arrivée, certes en retard, mais sous le soleil.

J'ai commencé ma journée par prendre un très bon café devant l'église Sint Petrus and Paulusplein.

Je n'avais qu'une envie, voir la mer. Le long de la digue, sont installées des échoppes présentant des barquettes préparées, très appétissantes, à base de poissons et de crustacés.

Cela sentait bon la mer !

Un sandwich pour le déjeuner dans mon sac à dos, j'optais d'en acheter une avant de repartir,  pour le repas du soir. D'un coup de pédale, j'arrivais sur la digue où j'aperçus les "Rock strangers" d'Arne Quinze, du plus bel effet :

joie et couleur, pour une lutte contre l'uniformisation de l'architecture. Un peu plus loin, quelques cabines m'indiquaient que le repos dans le sable était proche !

D'autres sculptures dont celle ci-dessous, bien pratique pour observer le va et vient des voiliers  en mer ou des mouettes sur le rivage.

Enfin, la voici, telle que je l'imaginais, immense !

Grâce a sa situation à la mer, à ses plages, son port, sa promenade, son architecture, la ville d'Ostende a été une source d'inspiration pour de nombreux artistes et fréquemment peinte, dessinée et gravée par des artistes belges et étrangers, connus et moin connus. L'exposition "Bonjour Ostende" donne un aperçu de la présence d'Ostende dans l'art international à l'aide d'une série d'oeuvres d'art du 18ème au 21ème siècle inclus.

Voici une oeuvre de James Ensor (1860-1949), le bain 1890 et à droite Léon Spilliaert (1881 -1946) ;

j'aime beaucoup la douceur de ce paysage ostendais peint en 1910

et cette aquarelle en gouache sur papier (1926)

Puis, je décidais de traverser la ville pour la découvrir et rencontrais James Ensor dans le parc !

Un peu plus loin, dans le port, je vis un trois mâts  (39 mètres de haut) et à ma grande surprise, je pouvais le visiter. Ce que je fis avec enthousiasme !

A bord du Mercator, navire école belge destiné à la formation des officiers et des marins de la marine marchande, les cadets ont effectué leur baptême de l'Equateur. Je les imaginais grimpant sur ces échelles de corde permettant aux 15 voiles de monter.

Le pont arrière à droite est le domaine du commandant et du premier officier. La barre de gouvernail et le compas sont utilisés lorsque les voiles sont déployées.

Regardez les deux boules, la verte et la rouge : elles ont une masse différente et compensent l'écart entre le pôle nord géographique et le pôle nord magnétique, ce qui permet à l'aiguille du compas d'indiquer exactement le nord.

La vitesse maximale du Mercator est de 24 km/heure.

Sur le pont avant surelevé se trouvent les ancres qui pèsent 1125 à 1250 kilos.

La cloche ne possède pas de battant parce que, porte bonheur, il était volé par les marins !

Voici le bateau, toutes voiles dehors et à droite la cabine du commandant. C'est émouvant de voir l'étroitesse de certains lieux "dans leur jus", vieillots et pas très propres et d'imaginer les matelots vivant là de nombreux jours.

Une belle découverte !

En quittant la ville, mon regard s'étonne de cette superposition de deux architectures, l'une ancienne, l'autre moderne.

Je cherchais le fort Napoléon, j'ai trouvé Marianne, guérisseuse avec laquelle j'ai discuté pendant une heure de "Reconnecting healing". Très intéressante... qui sait, un jour peut-être, j'aurais besoin d'elle.

Comme j'avais très envie de me baigner, je suis finalement passée devant la rampe d'accès au bateau qui mène au fort.

Voici une vue de la sortie du port et de la plage qui va vers Blankenberg.

 Pour conclure, après cette journée merveilleuse, j'ai pris un bon bain dans une mer fraîche, à 22°, un rafraîchissement bienvenu.

Le train au retour était en retard (comme celui de l'aller)... j'ai donc mis trois heures pour 80 kilomètres.

Vive la mobilité SNCB qui nous encourage à prendre notre voiture !